(ni ceci ni cela)

vendredi 26 octobre 2018

dimanche 21 octobre 2018

jeudi 18 octobre 2018

Bad



lundi 15 octobre 2018

mardi 9 octobre 2018

Au Sept Elzévir

J'habite tout près du bois de Vincennes. Il est devenu mon atelier en plein air. C'est là, en bordure de Paris, que je puise l'essentiel de ce qui fait mon travail actuel. J'aime cette nature arrangée pour les citadins, j'aime y croiser une foule très disparate le week-end, j'aime y retrouver la solitude en semaine, j'aime son rythme et sa variété. Le bois reste un espace ouvert où il est possible de courir, de chanter, de jouer du tuba, de se promener sans but, de faire de la barque ou de pique-niquer entre amis, mais aussi de trouver un refuge pour ceux qui n'en n'ont plus ailleurs, de laisser libre court à sa folie douce, de fumer de l'herbe, de rêvasser, d'errer, de prendre du temps. Et de draguer. Le bois est aussi un lieu érotique où beaucoup s'affairent. Si on est rarement le spectateur direct d'une telle activité, on peut l'imaginer ou la fantasmer facilement. Ça contribue au charme de ce lieu complexe où pourtant je chercher la simplicité qui me fait souvent défaut : simplicité de la feuille sur le chemin, simplicité de l'herbe haute, simplicité de la lumière au travers des branches, simplicité de l'escargot, simplicité des troncs qui s'élèvent droits, simplicité de la présence des choses. 
L'invitation de cette exposition est de ralentir la marche, de lever le nez ou de le plaquer au sol, de marquer un arrêt, de faire un pas du côté des buissons, histoire de retrouver la simplicité de ce qui est là, sous nos yeux, et qui pourtant nous échappe la plupart du temps, affairés que nous sommes à ne pas voir, ne pas écouter, ne pas sentir. Mais ce n'est pas une fatalité. Il est toujours temps d'ouvrir les yeux et de savourer ce qui se tient là dans l'instant, au bois et partout ailleurs.

"Au bois"
Exposition visible encore jusqu'à samedi au Sept Elzévir
de 15h à 20h
7, rue Elzévir, Paris 3e





mercredi 3 octobre 2018

mercredi 26 septembre 2018

mercredi 12 septembre 2018

lundi 10 septembre 2018

vendredi 7 septembre 2018

jeudi 6 septembre 2018

lundi 3 septembre 2018

Dans le train

avant de descendre du train assurez-vous d'être bien là, priez, suppliez, 
rendez grâce, et merci de vous assurer de ne pas rencontrer le vide, 
de bien vérifier l'arrêt des choses, leur existence sous le pied, 
cela afin de ne pas glisser dans l'espacement situé ici ou là, 
ce qui vous ferait courir le risque de brouter la margelle


dimanche 2 septembre 2018

jeudi 30 août 2018

mardi 14 août 2018

lundi 13 août 2018

De la terre vers le ciel

(et réciproquement)


Dans la compagnie des arbres.




dimanche 12 août 2018

samedi 11 août 2018

Pas de tête




Il est très drôle ce dessin, Oreilles Rouges. C'est toi ? Très drôle. Si si. Bon, après... moi je ne suis pas très "bonshommes". Je peux dire ça sans que tu te fâches ? (Dis-moi si tu supportes ou pas la moindre objection. Je veux discuter tranquillement, pas t'énerver ou te miner.) Je ne représente pratiquement jamais de bonshommes, tu as remarqué ? Sais-tu pour quelle raison ? Eh bien parce que je suis schizophrène. Et les schizophrènes ont un rapport très singulier à leur corps. Certains le perçoivent morcelé, d'autres ne le  perçoivent pas du tout. Moi, mon problème, c'est la tête. Pas un problème dans ma tête, mais un problème avec la tête. Je ne la vois pas. Je ne l'ai jamais vue. Je n'en ai vu que des images (pas très flatteuses). Je vois mes mains, mes pieds, mes jambes, mon ombre, mais je ne vois pas ma tête. Pourtant je devine qu'elle est là, mais j'ai beau faire je ne la vois pas. Alors tu comprends que dans ces conditions dessiner un bonhomme qui serait moi avec une tête me paraît relever de la pure science-fiction. Quant à me représenter sans tête vue de l'extérieur (de l'extérieur tel que je vois les autres - qui eux ont une tête), ce serait une autre fiction toute aussi éloignée de mon expérience. Du coup je dessine ce que j'ai sous les yeux. Pas de tête. Je pense que c'est notre expérience à tous (si on y prête attention et qu'on oublie cinq minutes les miroirs). Ce qui fait que la représentation d'un "je/narrateur" avec une tête, je vois ça comme une illusion issue d'une hypnose sociale. Ce qui fait que je ne fais pas de bd. Ce qui fait que je n'ai jamais reçu le prix d'Angoulême. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'ils détestent les schizophrènes. C'est ce qu'ils m'ont dit au téléphone quand je les ai appelés pour savoir pourquoi je n'avais toujours pas eu le grand prix. Ils m'ont dit : "Soit vous êtes complètement fou, soit vous êtes con. Je préfère me dire que vous êtes fou." Et ils m'ont raccroché au nez. Au nez de quel visage, me demanderas-tu ? C'est une bonne question.


 


vendredi 10 août 2018

Les premières ombres

Les premières ombres chinoises ne furent pas très réussies, à cause de son manque d'expérience et de l'anxiété que provoquait en lui le désir d'impressionner les fillettes. Le chien ressemblait à un canard, le canard à un crocodile, le crocodile à une trompe d'éléphant. Mais en faisant l'éléphant il obtint enfin son premier succès : c'était un pigeon parfait et, lorsqu'il voulut le perfectionner en allongeant ses auriculaires pour figurer les défenses, le pigeon étendit ses ailes. Il mima la tête d'une vieille femme et il en ressortit une voiture de course. Une paire de lunettes donna un chapeau. Un chapeau, le minaret des Omeyyades. Dans l'ombre, un petit vieux marchant avec une canne (combien de fois ne l'avait-il pas essayé la nuit passée !) devint un chignon enrubanné. Il ne comprenait pas pourquoi il les ratait tous, mais en même temps tous donnaient un autre résultat, certes distinct, mais reconnaissable et intéressant. S'il n'annonçait pas ce qui allait suivre, on pouvait croire qu'il s'était proposé de faire ce qui se présentait. 
César Aira, Le testament du Magicien Ténor

 


mercredi 8 août 2018

Bob la mort

(carte postale)​


Vous ne connaissez pas
L'histoire de Bob la mort
Comment il vécu
Quel fut son calvaire

Vous vous en fichez ?
Crétins
C'est un peu votre histoire
Ecoutez donc
Prêtez l'oreille
Voici l'histoire
De Bob la mort

Alors voilà
Bob est né dans le Missouri
Parmi des péquenots puants
Bob a une petite amie
Elle est jolie et son prénom
C'est Franchise
A eux deux ils forment
Un super couple

Lorsque j'ai connu Bob

C'était un gars tranquille
Honnête et cool
Il faut croire
Que c'est les autres
Qui l'ont rendu barjot

On a prétendu qu'il puait plus qu'un autre

D'où son surnom de Bob la mort

N'en pouvant plus

Il demande un jour à Franchise
Est-ce vrai que j'pue tant qu'ça ?
Franchise lui cache rien
De son haleine de chacal
Trop mal Bob il a les boules
Il cherche partout
Un remède à la mort

Un guru lui dit

D'apprendre à respirer
Pour ventiler
Bob aussitôt s'entraîne
Tous les matins
Il respire la gueule ouverte
Les mouches tombent
Bob tient bon
Seulement très vite
La puanteur revient

Bob passe toutes ses journées

A ventiler ventiler ventiler
C'est pas une vie

Franchise lui dit

Ça va pas
Trouve aut'chose

Alors Bob croise un autre guru

Sa méthode à lui
C'est la désidentification
Il dit à Bob qui n'en peut plus
J'vais pas t'cacher qu'c'est l'horreur
Seulement mon p'tit gars
C'te puanteur ce n'est pas toi
Cesse de t'identifier
N'en fais pas un drame
Laisse causer les autres puants

Bob est content

Ça pue toujours
Mais c'est plus lui
Maintenant il s'en fiche

Seulement Franchise

Elle capte rien à c'que ça change
Pour elle ça reste l'enfer
Impossible de s'y faire
Bob est accablé
Il faut qu'il déracine le mal pour de bon
Pas question de s'en accommoder

C'est là qu'il croise un dentiste

Un de ces sales arracheurs de dents
Qui lui fait ouvrir grand la gueule
Cherche pas plus loin mon gars
T'as un chicot tout pourri dans l'fond
Je peux t'l'arracher mais tu vas pleurer ta mère
M'en fous dit Bob ch'suis prêt à tout
Ok c'est parti
Sclick clack scroch
Plus de chicot pourri
Mais un trou dégueux
Qui sent pas la rose

Putain de misère

C'est ça la vie ?

Franchise n'en peut plus

Elle se casse
Elle va voir ailleurs
Elle couche à droite à gauche
Avec la moitié du Missouri

Quand elle revient vers Bob

Vingt ans plus tard
Ce n'est plus une jeunette
Elle en a vu et ça se voit

T'sais quoi ?

Elle dit à Bob
Tout le monde pue de la gueule
Surtout à l'aube
Toi c'était juste un peu plus épicé
Dans l'fond j'aimais bien
Ton goût d'vieille éponge

T'aurais pas dû t'emmerder

La puanteur
C'est tout le monde
C'est la vie
​​Faut pas faut pas
Focaliser




dimanche 5 août 2018

Le geôlier du fort de Joux

Né à Nancy en 67, l'ex-soldat de l'an II Nicolas Sigisbert Bureau fêterait ses quarante ans fin mai, s'il trouvait d'ici là une raison de s'en réjouir. Il en doutait beaucoup. Entamée sur les chapeaux de roue, lieutenant à vingt-cinq ans, commandant à vingt-sept, sa carrière militaire avait connu un coup d'arrêt brutal lors du siège de Mayence, treize ans plus tôt, l'année même où il était devenu commandant, jusqu'à la fin de ses jours rien d'autre que cela, le commandant Bureau, par la faute d'un boulet de canon, dix-sept kilos de fonte qui lui avaient esquinté la jambe gauche et emporté la droite, réduite à néant. Une prothèse en bois de tilleul la remplaçait comme elle pouvait, elle résonnait fantastiquement sur les pavés du vieux château ; qu'il vente ou qu'il neige, c'était souvent les deux, se déplacer, ici, était un cauchemar permanent. 
Il aurait pu être aigri, amer, méchant, le geôlier du fort de Joux, on ne lui en aurait presque pas voulu. Mais pour que le tableau fût vraiment pathétique, c'était un homme poli avec ses prisonniers, inquiet de leur confort — un homme sans illusions ; à ceci près qu'il était libre de se vautrer à tout moment, pas de quoi faire tinter les clefs d'un air sadique et supérieur, ils étaient dans la même galère ; comme eux il avait froid, comme eux il était loin des siens, il avait en Moselle une femme et une fille de dix ans, comme eux il tournait en rond. Et stoïque avec ça ; il ne se plaignait que par écrit, à sa hiérarchie, dans de longs mémoires à fendre le cœur qui restaient lettre morte ; régner sur une place forte décrépite et venteuse était encore un sort bien doux pour un cul-de-jatte sentimental, devait-on se dire en haut lieu.

Didier da Silva, Toutes les pierres


 

mardi 31 juillet 2018

dimanche 29 juillet 2018

vendredi 27 juillet 2018

mardi 24 juillet 2018

Comment s'en sortir ?

(question rhétorique)

dimanche 22 juillet 2018

Conte d'été

(Les filles sont jolies, le prince rumine.)

jeudi 12 juillet 2018

mardi 10 juillet 2018

De retour

​​
— Alors, cette page blanche ? Comment était-ce ?
— Magnifique. Un bonheur rare.
— Vraiment ?
— Oh Oui ! Bien au-delà de toute ce que je pouvais espérer. D'emblée, elle s'est montrée parfaite dans sa virginité riche de tous les possibles. Il a suffit que je lui jette un premier regard pour que toute sa magnificence me soit révélée.
— Vous évoquiez le projet d'une confrontation...
— C'était beaucoup mieux que ça. Je parlerais plutôt d'une osmose. Et même d'une communion. Ou encore d'une "sainte conversation", à la manière de Giorgione si vous voulez : une conversation muette, d'esprit à esprit, sans que soit nécessaire le recours au moindre mot. 
— C'est moi que vous laissez sans mots. Je m'attendais à autre chose.
— Je comprends. C'est souvent le problème : l'attente. L'attente d'autre chose. On sait rarement s'en tenir à la contemplation de la page blanche. Il faut aussitôt qu'on y projette toutes sortes de fantasmes, d'élucubrations. On ne peut s'empêcher de trépigner à ses pieds. On se sent prêt à tout, caquetant dans le vide avec un instinct névrotique de conquérant. Étonnez-vous après ça que le silence intérieur se dérobe ! Vous avez rompu le charme en cédant à une impulsion orgueilleuse. Comme la page blanche est docile, elle accueillera tout ce que vous voulez. Seulement, il ne faut pas espérer pourvoir retourner en arrière. Vous voilà face à vous-même, rien qu'à vous-même, à votre propre voix, à votre prétention à formuler quelque chose qui serait de plus grande importance que le silence premier de la page blanche. Son vide vous a fait peur, il vous a fallu l'occuper, le remplir, y projeter je ne sais quoi de personnel qui vous semblait (mon Dieu) impératif. Je parle d'expérience : que de fois ai-je cédé à cette tentation ! Toujours avec griserie, et toujours avec le sentiment de trahir. Et plus que ça : d'accomplir un viol. Oui, un viol. Comme on se sent misérable alors ! La culpabilité qu'on s'efforce de ne pas entendre vous ronge dès lors nuit et jour. Le jour on est irritable, la nuit on ne dort plus. Folie ! C'est cette misère que je m'étais déterminé cette fois à ne plus reproduire. 
— Et comment vous y êtes-vous pris ?
— L'attention, la concentration, la vigilance la plus grande. Enfin, la contemplation (qui elle ne demande plus le moindre effort).
— Si je comprends bien cette retraite a été d'un parfait non profit.
— Qui songerait à tirer profit de l'amour ?
— Je vois. En un sens vous en êtes au même point qu'avant votre départ.
— Au point zéro, précisément. Tout le monde néglige le point zéro. On veut vivre, mais sans le point zéro ça n'est rien que de l'anecdotique dont il ne restera rien. Des souvenirs tout juste bon pour distraire la perfusion terminale. Désolé de faire le rabat-joie. 
 Pfff.
 Quoi ? T'as un problème ? You're talking to me ? Allez, tire-toi minus, tire-toi. 


lundi 18 juin 2018

All work and no play

Je pars seul demain à la cambrousse pour une durée indéterminée afin de me coltiner un sérieux tête à tête avec la page blanche. Adieu.

 

mardi 12 juin 2018

Il y a moi et moi...

(entendons-nous)
Pas question de nier le moi fonctionnel. Il est nécessaire et parfaitement légitime. Même les animaux possèdent ce sens de l'individualité basique. Pour communiquer il faut être deux, toi et moi, distincts. Pour me rendre quelque part il faut que je sache où je suis, il faut que j'aie conscience de ma localisation spatiale. Je ne peux nier la présence de mon corps, le moi fonctionnel est là pour le préserver des accrocs. Tout ça est entendu. 

Le problème est le moi imaginaire, narcissique despotique et inquiet. Cette image de soi, construite de toutes pièces, n'a rien de naturelle. C'est une figure en carton-pâte séparée du fond de laquelle elle se distinguerait absolument. Avec elle naît la prétention d'être un individu exceptionnel, exceptionnellement malheureux ou chanceux, un cas unique, une problématique à fouiller sans fin. Ce personnage imaginaire s'attribue tout ce qui est vécu. Il serait celui qui décide, celui qui a raison contre les autres, celui qu'on ne comprend pas, celui dont on va voir ce dont il est capable, etc. Il se croit central, le pivot du monde (glorieux ou piteux). C'est à la fois la tour de contrôle et le pilote dans l'avion. Tout passe par lui. C'est lui qui respire, c'est lui qui s'est fait lui-même, c'est lui le seul responsable de sa réussite ou de sa faillite. Il porte son existence sur ses épaules. Il endosse la responsabilité de tout (ce qui fait qu'il balance sans arrêt entre fierté et honte). Il s'attribue tout. Brrr.

Pourtant, ce​ moi qui se croit à l'origine de toute action arrive en réalité toujours avec un train de retard par rapport à l'action qui a eu lieu spontanément sans qu'il intervienne. Aujourd'hui, de multiples études ont prouvé que le cerveau s'active plusieurs secondes avant que la pensée-moi ne se l'attribue avec la prétention que c'est lui qui a fait ce choix qu'il croit personnel (enfin, vous m'avez compris - reformulez ça correctement si vous vouez, je ne vais pas y passer mon après-midi). Je ne suis pas sûr qu'on ait bien vu l'importance d'une telle découverte, en quoi elle remet en question toutes les croyances sur notre fonctionnement. Autrement dit c'est la "nature" qui décide pour nous (action, choix et réflexes spontanés), ce que le moi nie en prétendant être à l'origine de tout. 

C'est aussi délirant que la feuille qui se décrocherait d'un arbre en pensant "J'ai décidé qu'il était temps de m’octroyer un petit vol à l'air libre, je n'en pouvais plus d'être scotchée à cette branche !". De même, aucun étourneau ne s'attribue la prouesse de ne heurter personne dans la foule si compacte de leur nuée magnifique.

C'est plus clair là ? Ok. J'ai bien fait de préciser alors. Merci Pierre :)

Je pourrais dessiner un vol d'étourneaux, tiens — c'est joli ça un vol d'étourneaux...

dimanche 10 juin 2018

Un effort constant

Le maintien de la pensée-moi nécessite un effort constant parce que ce n'est pas du tout naturel de se prendre pour une personne. Nous sommes les seuls êtres de la création à avoir cette ridicule prétention d'un moi central aux commandes de la vie (je pense, je décide, je crée, je mange, je pète, je meurs). Pour que cette croyance aberrante se maintienne comme force d'illusion il faut l'entretenir sans arrêt contre l'évidence de son absurdité. Aussi toute réflexion qui viendrait à la remettre en cause est aussitôt perçue comme une terrible menace — le château de cartes pourrait s'écrouler. Le réflexe de défense pour rejeter l'objection narcissiquement insupportable est alors immédiat : sarcasmes, mépris goguenard, amalgames intellectuellement malhonnêtes, etc. (La surchauffe défensive est le mode ordinaire du moi.) 
Pour faire passer la pilule je peux te dessiner, au choix : une femme à poil, une montagne escarpée, des pas perdus dans la neige, une marmotte, un chalet suisse, un tablette de chocolat ou une pendule à coucou. Tu choisis quoi ? 


 

mercredi 6 juin 2018

lundi 4 juin 2018

vendredi 1 juin 2018

dimanche 27 mai 2018

Ciel et terre

 (remuer)