(ni ceci ni cela)

lundi 10 octobre 2022

Sitôt imprimée, sitôt adoptée.

 (La Femme sans bouche, en librairie jeudi.)




samedi 8 octobre 2022

Heureuse époque

J'étais jeune quand j'ai fait ce dessin. Je sortais tout juste de l'adolescence. Ma libido était encore brouillonne et se projetait spontanément sur tout ce qui me tombait sous les yeux. Je pouvais être aussi intensément troublé à la vue d'une marmite rouge qu'en apercevant un poster de pin-up dans la cabine d'un camionneur. Heureuse époque.



dimanche 2 octobre 2022

Première

Grâce à Facebook qui me ressort ce dessin vieux de 7 ans, je peux dater ma première collaboration avec Lise Charles.

Au début de l'année 2015, je m'apprêtais à partir à Québec pour une petite résidence. Pour préparer ce voyage, je m'étais amusé, quelques mois avant mon départ, à (me) faire croire que j'y étais déjà, et déjà à dessiner tout ce que je découvrais. C'est dans cet esprit que j'ai fait cette aquarelle représentant le dessous de la ville depuis le Saint-Laurent, à laquelle j'ai ajouté une légende empruntée à Comme Ulysse, le livre de Lise Charles que je venais de lire et que j'avais adoré. D'évidence ça collait à merveille : le texte paraissait écrit dans le même élan que celui du dessin, on y croyait, on y était. C'était évidemment trop beau pour qu'il ne soit pas dommage d'en rester là. La Femme sans bouche, qui sort le 13 octobre, devrait le confirmer.





dimanche 25 septembre 2022

Calage

Calage de La Femme sans bouche à l'imprimerie Corlet (Normandie).









 

samedi 10 septembre 2022

La Femme sans bouche

 Je reviens d'une énième correction d'épreuves chez Gallimard. Je commence à être gêné de tout le soin qu'ils accordent à ce livre réalisé avec Lise Charles — même s'il est évident qu'il va être une merveille : 300 pages tout en couleurs, des centaines de dessins et aquarelles, grâce à Lise Charles une vraie histoire ("enfin !" s'est écrié mon père), une écriture et des dialogues au scalpel.

Parution chez P.O.L le 13 octobre.



mercredi 29 juin 2022

lundi 27 juin 2022

mercredi 22 juin 2022

lundi 20 juin 2022

vendredi 17 juin 2022

mercredi 15 juin 2022

mardi 14 juin 2022

vendredi 3 juin 2022

mercredi 1 juin 2022

lundi 30 mai 2022

samedi 28 mai 2022

vendredi 27 mai 2022

Ce qu'elle est


La confondante réalité des choses Est ma découverte de tous les jours.
Chaque chose est ce qu'elle est
Et il est difficile d'expliquer à quiconque à quel point cela me réjouit,
A quel point cela me suffit.
(Pessoa, cité par Santiago H. Amigorena dans Le Premier exil)



jeudi 19 mai 2022

Dansons, dansons

pendant qu'il en est encore temps



mardi 10 mai 2022

dimanche 8 mai 2022

mardi 3 mai 2022

mercredi 27 avril 2022

jeudi 21 avril 2022

vendredi 15 avril 2022

L'éternité du jardinier

 (au-dessus de mes épaules et à mes pieds)



lundi 11 avril 2022

dimanche 10 avril 2022

mercredi 6 avril 2022

Merde

 



mardi 5 avril 2022

Quand


 

mercredi 30 mars 2022

***

 

jeudi 24 mars 2022

Anne ? Anne ?

Attention, tu vas tomber.








mercredi 23 mars 2022

vendredi 18 mars 2022

mercredi 16 mars 2022

lundi 14 mars 2022

jeudi 10 mars 2022

GrrRRr

 


dimanche 6 mars 2022

Platine

Tu as vu, je dessine super bien les platines. Bien mieux en tout cas que les chiens enragés, les piétons pressés, le vent, les vagues, les enfants courant dans la maison, les boxeurs sur le ring (par exemple). Et pourquoi ça ? Parce que les platines, elles, ne bougent pas. Tout juste de temps à autre un disque qui tourne en leur centre, mais ça ne déstructure pas l'ensemble. Le seul risque est de tomber en hypnose si on en fixe la rotation. Ca m'est arrivé une fois lors d'une soirée où je m'ennuyais faute de ne pas m'être suffisamment drogué. En dessinant pour m'occuper un peu la platine qui se trouvait là, mon regard s'est porté sur le centre du disque en train de passer, et il m'était impossible de m'en détacher. Je suis resté penché comme ça, complètement immobile, figé, hagard, hébété, en extase, ni bien ni mal, absent dans la présence. Quand des amis sont venus me demander ce que j'étais en train de fabriquer, j'ai été incapable de leur répondre, ne cessant de fixer comme pour l'éternité le centre immobile du disque. J'y voyais la clé métaphysique que je cherchais depuis toujours pour comprendre ce monde étrange où nous vivons, cette terre ronde tournant sans fin dans le vide intergalactique. (J'aurais dû prendre des notes, car malheureusement je ne me souviens plus du tout de la formidable révélation qui venait de me tomber dessus.)