(ni ceci ni cela)

samedi 2 avril 2016

Les choses

Eh, les choses,
c'est bon ?
vous tenez le coup ?
vous êtes encore là ?
on veut continuer à croire en vous
ne nous lâchez pas !



mardi 29 mars 2016

I don't care



Je ne dessine bien qu'en petit. C'est plus organique intime modeste, plus proche de l'écriture qui sort dessous la main sans s'étirer sur les murs comme le font ces ânes du Street-Art qui n'ont pas compris que ce qui est précieux ne s’étale pas — ce qui s'étale c'est l'ego, toujours, et il n'en a jamais assez.
Des petits dessins c'est comme des têtards : des embryons riches d'une potentialité qui n'a pas besoin de se déployer en grenouille pour nous attendrir.
Comme un idiot j'ai toujours essayé de trouver le moyen de faire grand (pour vendre et en foutre plein la vue, j'imagine). Comme tous mes essais gestuels se sont vite révélés bidons (de la gonflette), j'ai essayé autrement : en reprise fidèle à grande échelle par le biais de la projection. Ça produit des effets très étranges (genre Alice aux pays des merveilles mattonesques) et je n'ai pas l'impression de me trahir puisque le dessin est exactement le même, au poil de cul près, sauf que c'est plus grand. Pour le reste, I don't care.




mercredi 23 mars 2016

Mirage partagé


L'accord intersubjectif en présence des objets (par exemple nous voyons tous une rose ici) indique la réalité partagée de ce qui perçoit en chacun de nous (et qui est identique chez chacun), et non comme on le croit d'ordinaire la réalité partagée de ce qui est perçu, le monde prétenduement extérieur et objectif (ce mirage).
C'est dur mais c'est comme ça. Les roses n'existent que dans notre esprit.





mardi 22 mars 2016

Tout va bien



Exhibitionnisme schizophrénique
(je me parle à moi-même à propos d'une autre vidéo)

vendredi 18 mars 2016

mercredi 16 mars 2016

mardi 15 mars 2016

vendredi 11 mars 2016

jeudi 10 mars 2016

mercredi 9 mars 2016

L'air naturel


Seule occurrence connue à ce jour d'une photo où j'ai l'air naturel.



 Photo Matton 

(je suis une tautologie)

(et un poisson soluble)






lundi 7 mars 2016

samedi 5 mars 2016

mercredi 2 mars 2016

lundi 22 février 2016

samedi 20 février 2016

Hommes, bois, abeilles





« L'humidité du bois, l'odeur de la terre, les couleurs des feuilles de hêtre, du sorbier, du saule des chèvres, de l'aulne blanc tranchant sur le vert sombre des sapins et la splendeur flamboyante d'un merisier ; lui avec son chien ; et le silence amplifié par les brefs appels des oiseaux de passage, par le battement d'ailes d'une grive, par le tintement argentin du grelot attaché au collier de son chien. Marcher comme ça pendant toute la vie. Toujours. »

Mario Rigoni Stern, Hommes, bois, abeilles




vendredi 19 février 2016

jeudi 18 février 2016

On s'y perd



(la volupté suprême
ça fait peur
parfois)




lundi 15 février 2016

samedi 13 février 2016

Éloge de la cabane



« un morceau de canne à sucre pourpre, gros comme une poutre
une mandarine dorée, même le miel ne saurait lui être comparé
dans l’ivresse monte un poème
je saisis mon pinceau, impossible d’écrire »
Yang Wan li (1127-1206) In Éloge de la cabane