(ni ceci ni cela)

samedi 23 avril 2016

Bonnes nouvelles

- merveille -


(oh ma chérie d'amour, fais bien attention à toi, à tout)

*

Aataa kothe dhaave mana I tuze charana dekhiliyaa II
J'ai été béni par une vision
de Vos pieds sacrés, Seigneur.
Où mon esprit ratiocinant peut-il s'égarer à présent ?
Le sentiment d'être séparé de Vous 
a totalement disparu, de même, l'idée
que j'ai un libre arbitre.
C'est la paix.
Joie profonde à étreindre Vos pieds.
La langue jouit de la constante récitation
de Votre nom




L'amour c'est la fin de la notion d'un moi distinct d'un autre moi.
L'abandon total de la personne qu'on croyait être.
(enfer et damnature)

*



mon chat mélomane





(allez, un peu de poésie, ça détend les neurones)
FEU 
C'est un homme dans le désert. Des cailloux, des rochers. Le soleil tombe. Lumière oranger. Une silhouette. Un homme près d'un arbre (?), son campement (?). Un nomade ? un réfugié ? un migrant ? un cowboy ? un Indien ? On ne sait pas. Il est seul, sûrement. Il sent la nuit tomber, sûrement. Il fait peut-être déjà un peu froid. Il se penche. Tire quelque chose de sa poche. Tient quelque chose au bout de ses doigts. Tend quelque chose au bout de ses bras. Il va mourir ? Oui, bien sûr, comme tout le monde. Il le sait ? Oui, forcément. Il y pense ? Non, pas maintenant, il est occupé. A quoi ? A se protéger. Contre quoi ? La nuit, le froid, la solitude. Et alors ? Alors, après avoir levé les bras et tendu on ne sait quoi vers le soleil qui disparaît, il se penche à nouveau. Pour quoi faire ? Va-t-en savoir. Et alors ? Alors il y a une petite lumière. Elle grandit. L'homme se recule. Une flamme s'élève. C'est le feu. 

* * * * * * 
Et cette toute petite bombe dans l'excellent livre de Sébastien Smirou : "Quand je parle de bluff, je ne fais qu'attribuer un nom commun, parlant pour Capa, à ce que Winnicott considérait comme une fuite dans la santé, une défense permettant à son auteur de ne pas affronter la dépression."
Sébastien Smirou, Un temps pour se séparer - Hélium (vient de paraître).






Les mots empêchent de rien comprendre.
(David Bosc)

*

et ce dessin génial de l'ami Isaac Wens - je suis jaloux

TINTIN EST MILOU


émoticône smile

samedi 16 avril 2016

Attention !


Ma contribution pour le numéro 12 de la magnifique revue Espace(s)     
publiée par le Centre national d'étude spatiale. 




(D'après une archive « Le premier bâtiment du futur centre spatial de Brétigny-sur-Orge le 23 mars 1963 ».)


samedi 2 avril 2016

Les choses

Eh, les choses,
c'est bon ?
vous tenez le coup ?
vous êtes encore là ?
on veut continuer à croire en vous
ne nous lâchez pas !



mardi 29 mars 2016

I don't care



Je ne dessine bien qu'en petit. C'est plus organique intime modeste, plus proche de l'écriture qui sort dessous la main sans s'étirer sur les murs comme le font ces ânes du Street-Art qui n'ont pas compris que ce qui est précieux ne s’étale pas — ce qui s'étale c'est l'ego, toujours, et il n'en a jamais assez.
Des petits dessins c'est comme des têtards : des embryons riches d'une potentialité qui n'a pas besoin de se déployer en grenouille pour nous attendrir.
Comme un idiot j'ai toujours essayé de trouver le moyen de faire grand (pour vendre et en foutre plein la vue, j'imagine). Comme tous mes essais gestuels se sont vite révélés bidons (de la gonflette), j'ai essayé autrement : en reprise fidèle à grande échelle par le biais de la projection. Ça produit des effets très étranges (genre Alice aux pays des merveilles mattonesques) et je n'ai pas l'impression de me trahir puisque le dessin est exactement le même, au poil de cul près, sauf que c'est plus grand. Pour le reste, I don't care.




mercredi 23 mars 2016

Mirage partagé


L'accord intersubjectif en présence des objets (par exemple nous voyons tous une rose ici) indique la réalité partagée de ce qui perçoit en chacun de nous (et qui est identique chez chacun), et non comme on le croit d'ordinaire la réalité partagée de ce qui est perçu, le monde prétenduement extérieur et objectif (ce mirage).
C'est dur mais c'est comme ça. Les roses n'existent que dans notre esprit.





mardi 22 mars 2016

Tout va bien



Exhibitionnisme schizophrénique
(je me parle à moi-même à propos d'une autre vidéo)

vendredi 18 mars 2016

mercredi 16 mars 2016

mardi 15 mars 2016

vendredi 11 mars 2016

jeudi 10 mars 2016

mercredi 9 mars 2016

L'air naturel


Seule occurrence connue à ce jour d'une photo où j'ai l'air naturel.



 Photo Matton 

(je suis une tautologie)

(et un poisson soluble)






lundi 7 mars 2016

samedi 5 mars 2016

mercredi 2 mars 2016

lundi 22 février 2016

samedi 20 février 2016

Hommes, bois, abeilles





« L'humidité du bois, l'odeur de la terre, les couleurs des feuilles de hêtre, du sorbier, du saule des chèvres, de l'aulne blanc tranchant sur le vert sombre des sapins et la splendeur flamboyante d'un merisier ; lui avec son chien ; et le silence amplifié par les brefs appels des oiseaux de passage, par le battement d'ailes d'une grive, par le tintement argentin du grelot attaché au collier de son chien. Marcher comme ça pendant toute la vie. Toujours. »

Mario Rigoni Stern, Hommes, bois, abeilles




vendredi 19 février 2016

jeudi 18 février 2016

On s'y perd



(la volupté suprême
ça fait peur
parfois)