(ni ceci ni cela)

vendredi 17 novembre 2017

mardi 14 novembre 2017

La marmotte


"fais la marmotte" 





lundi 13 novembre 2017

Maître Puma



Ça fait des années que je suis le disciple de maître Puma.
Il n'est pas très causant. N'en pouvant plus, j'ai fini par me jeter à l'eau ce matin.
Je lui ai demandé timidement : "Maître, est-il vrai que nous ne sommes pas séparés ?" Il m'a répondu : GRAOUAAAH ! J'ai compris que ce n'était pas le moment de le déranger.

dimanche 12 novembre 2017

Toutes choses à l'esprit



toutes choses à l'esprit
n'égalent pas une violette



"Ce qui perçoit n'est pas perceptible." ceci n'est pas un dogme mais un fait d'expérience. Voyez par vous-même : ce qui perçoit ces lignes peut-il être perçu ? Vous pouvez voir ces mots, l'écran sur lequel ils apparaissent, vous pouvez voir vos mains etc., vous pouvez tout voir mais POUVEZ-VOUS VOIR CE QUI VOIT ?Si la vision (l'écoute, la conscience) ne peut être perçue, c'est vraisemblablement qu'elle n'est ni un objet ni un phénomène. 
Le monde (ainsi que le corps, les pensées, les émotions, les représentations), le monde est tout le perçu. Qu'est-ce qui le perçoit ? Qu'est-ce qui en a conscience ? Cela qui n'est pas perceptible (du moins dans mon expérience), cela qui n'est pas un objet, cela qui n'est pas soumis à l'espace et au temps, cela qui n'est apparu à aucun moment et ne disparaîtra donc jamais. C'est ce que m'apprend mon expérience quand je mets tout savoir de côté. Est-ce que ça correspond à votre expérience ? Voyez.



Ci-dessous, dessin du physicien Ernst Mach (1838-1916) : "autoportrait du moi" (disparition du sujet dans la vison directe). 
Le seul reproche que je ferais à ce dessin (qui tente d'être le plus objectif possible) c'est qu'il a été fait en fermant un œil (ce qui explique l'apparition de l'aile du nez à droite). Dans la vision naturelle (sans fermer un œil) l'ouverture centrale est encore bien plus grande. Formidable ouverture transparente, non localisable, non personnelle, désencombrée de tout savoir, de toute histoire, et qui accueille tout (ou plutôt : où tout est accueilli, où tout apparaît).