(ni ceci ni cela)

lundi 9 janvier 2017

mardi 3 janvier 2017

GENESIS n°43

Le dernier numéro de la prestigieuse revue GENESIS (Manuscrits-Recherche-Invention) est consacré à la génétique de la bande dessinée. J'y participe avec un long texte où je tente d'exposer le régime particulier que les images entretiennent dans mes livres, et comment je m'appuie sur elles pour aboutir à la narration à travers un processus bien particulier.
Accessoirement, j'y évoque le plaisir supérieur que je prenais adolescent à lire non pas des albums entiers mais bien plutôt des revues « à propos » de la bande dessinée – revues qui montraient des extraits où les vignettes se juxtaposaient, formant un délectable coq-à-l’âne plein d’ellipses. C'est ce même plaisir fétichiste, précisément, qu'offre ce superbe numéro où l'on entre de près dans la fabrique des images et des récits.





lundi 19 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

mercredi 14 décembre 2016

samedi 10 décembre 2016

jeudi 8 décembre 2016

jeudi 1 décembre 2016

jeudi 24 novembre 2016

dimanche 20 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

jeudi 10 novembre 2016

dimanche 6 novembre 2016

jeudi 20 octobre 2016

dimanche 16 octobre 2016

vendredi 14 octobre 2016

Varia

(essais à la tablette graphique)










mardi 11 octobre 2016

L'avalanche


Well I stepped into an avalanche,
it covered up my soul…

dimanche 9 octobre 2016

dimanche 2 octobre 2016

jeudi 29 septembre 2016

jeudi 22 septembre 2016

mercredi 21 septembre 2016

La révolution


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L'ARRÊT est une pratique révolutionnaire consistant dans le fait simplissime de s'arrêter. 
Oui, s'arrêter. 
Autrement dit : cesser soudainement de faire quoi que ce soit. 
C'est tout. 
Vous tenez la clef de la révolution poétique.
Ouaf.


lundi 19 septembre 2016

dimanche 18 septembre 2016

jeudi 15 septembre 2016

mercredi 14 septembre 2016

lundi 12 septembre 2016

jeudi 8 septembre 2016

lundi 5 septembre 2016

vendredi 2 septembre 2016

samedi 27 août 2016

C'est grave ?




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Bon. Je sais que c'est difficile à avaler mais, vois-tu, je suis intimement convaincu que tout ce qui arrive, que tout ce qui "m'arrive" ne pouvait arriver autrement. Je n'ai aucun pouvoir là-dessus, j'en suis persuadé. Je ne choisis ni ne décide rien, rien de rien. Même si je peux me faire croire le contraire - et je ne m'en prive pas. Avec ça, je n'existe pas. Du moins pas en tant que personne. Et bien entendu tu n'existes pas plus que moi. En fait personne n'a jamais existé en tant que personne — bien que nous tous croyons mordicus être une personne, le personnage central de "notre" existence. Mais ce n'est qu'une croyance, aucunement un fait. Notre pseudo existence d'être singulier et séparé n'est que le produit d'une construction purement conceptuelle sans la moindre consistance. C'est Babar dans le dessin animé qui se prendrait pour quelqu'un. C'est mignon mais c'est du délire. Babar n'existe pas, ce n'est qu'un dessin qui a l'apparence d'un individu. Martine à la plage, pareil. Sophie et ses malheurs, pareil. Pipeau, délire, pure hallucination. Ce qui ne veut pas dire que rien n'existe ! Il y a bien la vie (oui oui), un corps, des corps (aucun doute), des sensations (c'est l'évidence), de la lumière (et comment !), des arbres et des camions, des pensées, des croyances qui vont et viennent, des peurs, des désirs, des prises de tête, des orages, des illusions d'objets, une illusion de futur, une impression d'observation, une impression d'écouter, une impression qu'un moi-je parle, pense, choisit de se lever ou de se recoucher. Mais tout ça ne tient pas une seconde à la réflexion. C'est du bidon. Tout se fait tout seul de soi-même, il n'y a pas personne agissante Et bien entendu pas de dieu ni de plan divin, non, juste une impression de début et de fin, d'accomplissement éventuel, de progression dans le temps. Tout ça du seul fait d'un cerveau qui conceptualise sans arrêt. Mais c'est bidon. Il suffit de se droguer une seule bonne fois pour le voir : tout se déconstruit dans la seconde, il n'y a plus de centre, plus de localisation. La méditation permet également de le voir (pas de panique). Mais il y a quantités d'autres moyens pour percer le mur de nos fragiles convictions : la stupeur, l'orgasme, la transe, la dépense extrême dans le sport, la contemplation d'un chat, d'un tigre, une mouche, la fixation impossible du paysage par la fenêtre d'un train, tomber follement amoureux, tomber terriblement malade, tomber d'un pommier la tête la première, tomber tomber tomber et se relever – moitié mort, plus léger. Amen.


mercredi 24 août 2016

mercredi 17 août 2016

jeudi 28 juillet 2016

dimanche 24 juillet 2016

mercredi 13 juillet 2016




vendredi 8 juillet 2016


jeudi 7 juillet 2016