(ni ceci ni cela)

vendredi 22 octobre 2021

Lhassa

 La souffrance animale, cas de figure particulier.

Mon frère éleveur a une chienne, Lhassa, qui était chargée de surveiller un troupeau d'alpagas. Elle restait toujours avec eux, aboyant dès que quiconque approchait du troupeau. C'était sa mission, sa fierté. Depuis quelques mois mon frère a revendu tous ses alpagas (il change d'activité). Peut-on imaginer la tristesse de la vieille chienne Lhassa de se retrouver ainsi soudainement seule ?




mercredi 20 octobre 2021

au moment où l'on énonce "ah..."


"Quand nous nous dilatons
dans la joie devant la toute-possibilité
qui est la nature même de la conscience,
au moment du jaillissement de la création
des effets variés
qui composent les existences,
il y a alors un élan
qui est "être-conscience" :
c'est le premier instant du désir.
Et ce premier instant de pure conscience
peut-être perçu dans la région du coeur,
au moment où l'on se souvient d'une chose à faire,
au moment où l'on apprend une bonne nouvelle,
au premier instant d'une vision d'effroi,
quand on voit une chose que l'on n'avait pas encore reconnue,
au moment de l'éjaculation,
au moment où l'on énonce "ah...",
quand on lit à toute vitesse
ou encore quand on court pour sauver sa vie.
En chacun de ces moments
il y a un état de balancement
entre toutes les puissances de l'être.
C'est le premier instant du désir."
So ânanda, La Vision de Dieu

lundi 18 octobre 2021

samedi 16 octobre 2021

Post-it

 


dimanche 3 octobre 2021

vendredi 24 septembre 2021

jeudi 23 septembre 2021

mercredi 15 septembre 2021

Voyons


 

samedi 11 septembre 2021

L'immobilité totale (eurêka !)





L'été on part en vacances. On quitte un moment nos repères. C'est une expérience agréable, légère parce qu'on sait que cet éloignement de notre cadre de vie n'est que temporaire. Après les vacances on retrouvera notre appartement, nos amis et tout ce qui fait notre identité. Donc pas d'inquiétude. On prend le soleil en toute tranquillité. Allongé sur le sable de la plage ou sur l'herbe à la campagne, on se détend complètement. Comme jamais on ne se détend le reste de l'année. On peut rester longtemps complètement immobile à profiter de l'instant. On goûte là un plaisir immense dont on sera nostalgique à la rentrée de septembre, quand tout va repartir, course folle, agitation obligée. Qu'est-ce que nous aurons perdu alors qui faisait le bonheur des vacances ? L'air pur ? Le silence de la montagne ? L' odeur des pins au soleil ? Le chant des cigales ? La mer toujours recommencée ? La maison en bois au fond du jardin merveilleux ? Possible. C'est ce qu'on se dit. C'est ce que je me suis dit longtemps, avant de réaliser que ce cadre particulier des vacances est finalement anecdotique. Il ne nous en reste que des images qui ne sont pas loin d'être des cartes postales.

Alors quoi ? Qu'est-ce qui peut bien expliquer qu'on se sente si bien en vacances ? Eh bien j'ai trouvé. C'est de pouvoir goûter la parfaite immobilité que j'évoquais - au soleil, en faisant de longues siestes, allongés sur la plage ou sur l'herbe dru à la montagne. Et j'ai réalisé qu'il n'y a qu'en vacances que l'on peut rester des heures parfaitement immobile tout en étant éveillé. Du coup j'ai testé cette parfaite immobilité hors des vacances, dans la vie de tous les jours. Dans le métro par exemple. D'un coup, dans les couloirs où tout le monde court, hop, je me suis figé. Pas facile au début. C'est si peu naturel qu'on a l'impression de provoquer tout le monde. On s'attend à se faire bousculer, engueuler. Si l'on arrive à se tenir parfaitement immobile, c'est dans la peur que ça tourne mal. On est loin des vacances. Et pourtant tout de suite on vit une expérience étonnante. On réalise plein de choses dont on n'avait pas conscience. C'est très intéressant. Intéressant mais très loin du plaisir pris en vacances.

Autre test : cette fois au parc. Plus facile. Sur un banc on se fait moins remarquer, on peut s'autoriser l'immobilité sans crainte. EH BIEN CA MARCHE ! Attention, je parle d'une parfaite immobilité, pas juste se poser sur un banc en observant les canards. Non, la TOTALE immobilité. L'arrêt complet. La suspension de la moindre activité, même infime, comme de regarder à droite à gauche, sourire à l'enfant qui s'est assis contre soi, sursauter au premier coup de feu. Non. Il faut un engagement sérieux. Ne plus bouger c'est ne plus bouger du tout. C'est à cette seule condition que la magie apparaît, complètement insoupçonnée. Je l'ai vécue comme une révélation. Un autre monde m'est apparu. Un monde qui n'a rien à voir avec celui dont on fait l'expérience d'ordinaire. Ou plutôt l'arrière-plan du monde. Un arrière-plan silencieux, immobile, vide, non localisable, et d'où émerge d'instant en instant le monde - pour y retourner aussitôt.




 

samedi 4 septembre 2021

mercredi 1 septembre 2021

Cœurs


 

mardi 17 août 2021

Journal décousu d'un festival, suite

Causerie avec l'anthropologue David Le Breton, auteur de "En roue libre, une anthologie sentimentale du vélo" (médiateur Jean-François Le Strat) Aux quais de Libourne, le vendredi 9 juillet




"Comprendre et témoigner" : Lucie Taïeb autour de son récit Freskills, et Noël Mamère (L'écologie pour sauver nos vies). Médiateur Didier Vergnaud
Château d'Anglade - Izon, le 2 juillet




"L'enclos et le paradis", causerie et promenade dans le parc arboré du Château Dassault (Saint-Emilion) avec Gilles Clément, suivies d'une découverte de la collection "Je chemine avec" avec l'éditrice Sophie Lhuillier.






"Les Enfants de l'aurore" (à Lassac)
lecture musicale de Marie Cosnay et Marco Gomes




Villa Valmont, Lormont, le 8 juillet à 18h.








vendredi 13 août 2021

Oh





mercredi 11 août 2021

Ah

jeudi 5 août 2021

jeudi 29 juillet 2021

dimanche 25 juillet 2021

L’air pur, enfin

 Les Vosges. L’air pur, enfin, des balades merveilleuses. Au retour de l’une d’elles une voisine nous apprend que dans la ferme que nous louons onze enfants vécurent - elle en était. Charmante voisine. Elle nous montre son poulailler, ses poules blanches pondant des oeufs blancs. Elle nous en offre six. Affamés, nous nous en faisons aussitôt deux au plat. Quelques heures après c’est pour moi une indigestion carabinée. J’expulse régulièrement un gaz fétide par soupapes haute et basse. Le soir Anne vient me voir et me lit que les composés organiques mis en décharge génèrent de l’hydrogène sulfuré, que la Commission européenne rappelle que l’odeur d’œuf pourri de ce gaz est détectable à 0,05 ppm, et qu’à 550 ppm c’est la mort assurée. Je le savais. Elle rit, moi jaune. Nous avons tous un peu de Fresh Kills en nous. Je le savais.

vendredi 23 juillet 2021

lundi 19 juillet 2021

S’échapper du cercle




Alexandre Péraud, Emmanuel Lascoux, Marie Cosnay, Simona Crippa
Littérature en jardins 


 

 

samedi 17 juillet 2021

vendredi 16 juillet 2021

Izon

 


mercredi 14 juillet 2021

Plassac


 

mercredi 7 juillet 2021

Lecture dessinée au château de Montaigne

Je suis depuis quelques jours en résidence près de Bordeaux pour tenir un journal dessiné autour des activités du festival Littérature en jardin (Permanences de la Littérature).
Samedi à 21 h, he présenterai n le livre que je prépare avec Lise Charles, Journal de mes 17 ans (brouillon d’esquisses), au château de Montaigne (à Saint-Michel-de-Montaigne).

A 18h, causerie de Jean-Christophe Bailly sur "le versant animal".
A 19h, concert, quatuor de cors (Mozart, Bach, Wagner, Strauss, Tcherepine).
A 21h, Bibi.
A 21h30, Le souci de la terre, lecture dessinée de la nouvelle traduction des Géorgiques de Frédéric Boyer par Christian Loustau et Guillaume Trouillard.
(Dégustation du vin du château de Montaigne.)

jeudi 1 juillet 2021

Parfaitement immobile

 Ce à quoi vous avez échappé en ne venant pas sur la péniche samedi dernier.



















mardi 29 juin 2021

jeudi 17 juin 2021

moi ?


 

mardi 15 juin 2021

dimanche 13 juin 2021

jeudi 10 juin 2021

Axel !


 

lundi 7 juin 2021

Un tour à la basilique Saint-Denis

(avec une classe du lycée Suger)







 

samedi 5 juin 2021

Croquis